Trail running

Le Trail : découvrez le plaisir de courir dans la nature

Vous êtes déjà membre de la grande famille des « runners » mais l’appel de la nature se fait de plus en plus entendre dans vos envies de courses. Vous souhaitez quitter le bitume ( même temporairement) et vous essayer aux sentiers…à vous d’essayer le Trail

Le phénomène Trail

Tiré du mot anglais « Trail » ou sentier, ce terme désigne la pratique de la course à pied sur des chemins. Souvent assimilée à la course en montagne, la pratique du Trail peut se faire au bord de la mer, en forêt, sur des terrains vallonnés, au milieu des vignes mais aussi sur les plus belles montagnes.
Toutefois,parmi les caractéristiques principales de cette pratique, il y a la notion de « dénivelé positif » qui évoque la variation d’altitude rencontrée sur le parcours. Aucun trail n’est vraiment plat !

La motivation du trail

Le phénomène du trail fait partie d’un vrai besoin de « retour à la nature » même si les compétitions sont souvent bien loin de ce principe. Le trail a fait la jonction entre les amateurs de running urbain et les pratiquants de randonnée en montagne. Pour certains, courir en montagne est un sacrilège. Mais pour tous ceux qui sont passés de la route aux sentiers, le fait de courir dans un panorama naturel est une source de plaisir sans fin.
Le fait aussi d’y trouver une difficulté supplémentaire avec le côté irrégulier des terrains, les dénivelés,les obstacles etc…rend cette pratique plus ludique et moins répétitive que la pratique d’un marathon.
Les variations d’allures qu’implique le terrain apportent un besoin de concentration différent mais aussi une sorte d’euphorie ( ou de souffrance) permanente, loin de la monotonie du coureur de fond.

Le trail à la portée de tous ?

La pratique de la course à pied est sans doute le sport le plus universel qui soit. Une paire de chaussures, un short et un t-shirt suffisent pour que n’importe qui puisse partir courir sur un bord de route. La gestion du rythme fera la différence entre un pro et un amateur, un coureur du dimanche ou celui qui fera 4 sorties par semaine. Mais tout le monde ( ou presque) peut courir à plat.
Sur un sentier, cela devient un peu plus élitiste. D’abord justement parce qu’un sentier n’est pas plat et régulier. Il faut donc savoir « poser son pied » sur les cailloux, racines, flaques etc..
Ensuite parce qu’il y a ce fameux dénivelé positif qui implique de mettre le cardio dans le rouge ! Les montées font toujours mal aux cuisses et aux mollets et mettent le cœur à rude épreuve.
Les descentes vont impliquer d’autres muscles mais aussi une attention de tous les instants pour ne pas chuter.
Donc non, le trail n’est pas pour tous les coureurs. Mais là encore, en s’y mettant progressivement, en adaptant sa préparation et son matériel et en choisissant ses parcours, le trail « court » est accessible facilement.
Pour les coureurs sur route réguliers, la grande différence est lié aux montées. Même si vous êtes habitués aux exercices de fractionnés, il  faudra faire une petite préparation spécifique pour anticiper ces murs et les descentes qui les suivent.

Les différents types de trails.

La pratique est sans doute aussi libre que le running. Mais en compétition, là aussi il existe quelques grandes catégories : les trails courts, entre 10 et 15 km. Les distances moyennes autour de 20 km, les longs sur plus de 40, les ultras sur plus de 70 km et enfin les courses mythiques dépassant des 100 km à courir.
Mais comme évoqué plus haut, il faut ajouter à cela la notion de D+ ( dénivelé positif). Si un trail court compte en général au moins 450 m de D+, il peut devenir « raide » avec 700 ou 800 m à prendre sur 10 km…cela veut dire qu’on monte et descend tout le temps.
Certaines courses « moyennes » affichent elles aussi 2500m de D+ à prendre sur 20 km.
Enfin, les ultras et les très longues dépassent régulièrement les 10 à 15000 m de dénivelé positif à avaler.

Le dénivelé en plus !

La distance sur un trail est donc à pondérer par le dénivelé. De façon commune, on considère que 100 m de D+ est équivalent à 1 km supplémentaire à courir.
Donc pour un trail court de 14 km avec 600 m de D+, vous êtes en réalité sur un équivalent temps d’effort de 20 km.
Et pour un trail moyen de 23 km affichant 2000m de D+, vous voila face à l’équivalent d’un marathon sur route !
A noter aussi que certaines portions de dénivelés peuvent être techniques et longues, demandant beaucoup de marche, l’aide de bâtons. Il faudra y passer pas mal de temps ce qui rallongera encore le temps d’effort !

Du matériel adapté

La pratique sportive du trail ( mais peut-il en être autrement) demande un équipement adapté.
Tout d’abord les chaussures qui doivent être adaptées aux terrains. Des crampons pour ne pas glisser, des protections pour éviter de trop subir les choc, de l’amorti pour supporter les sauts etc ( voir notre article sur  » comment choisir ses chaussures de trail)
Pour ceux qui s’engagent sur des distances moyennes ou longues, il faudra prévoir de quoi s’alimenter, voire même des vêtements pour se couvrir en altitude. Il est fréquent de courir avec un sac à dos spécial trail. Ils comprennent ou pas un mode d’hydratation.
Certains sont aussi adaptés pour accrocher rapidement des bâtons.
On retrouvera dans ces sacs des barres et gel, des vêtements, les protections mais aussi une frontale pour les trail long ou ceux de nuit.

Le trail, le plaisir de l’outdoor

En conclusion, le Trail est véritablement le plaisir du sport outdoor pour tous amateurs de course à pied. C’est aussi un magnifique mode de découverte de régions et paysages nouveaux.
Allez, osez courir sur les sentiers !


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